Nombre d’entreprises françaises ont décidé de sauter le pas depuis quelques temps. En Europe plusieurs pays tentent l’expérience. La semaine de 4 jours, une piste de réflexion pour les associations ?
Quel est le principe ?
L’objectif de la semaine de 4 jours est de pouvoir libérer une journée complète par semaine pour un travailleur, sans perte de salaire. Le temps de travail est alors réparti sur les 4 autres jours de travail. Il peut être légèrement réduit également (par exemple, passer de 35h à 32h), mais pas obligatoirement.
Quels sont les avantages ?
Pour le travailleur : cela libère une journée supplémentaire pour d’autres occupations, comme un engagement bénévole par exemple (qui est souvent le cas dans les structures qui ont déjà mis en place une telle démarche).
Pour les associations employeuses : on constate généralement un bénéfice au niveau du bien-être et une réduction de la fatigue des travailleurs. Il s’agit également d’un sérieux argument pour recruter et fidéliser !
Comment mettre en place une telle démarche ?
Tout d’abord, le cœur d’activité de l’association doit pouvoir s’aménager pour « supporter » un jour d’absence, ce n’est donc pas forcément adapté pour toutes.
Ensuite la démarche doit se faire en concertation avec les salariés, pour évaluer leurs attentes ou maturité sur la question.
Vient ensuite la question de l’organisation du travail, qui doit être concertée et planifiée, pour assurer une bonne transition. Par exemple, choisirez-vous un jour fixe pour tous les travailleurs pour cette journée libre supplémentaire ? Ou sera-t-elle propre à chaque salarié, pour par exemple assurer une permanence chaque jour ?
En parallèle de l’organisation, le sujet contractuel se pose. En effet, puisque la modification du temps et des modalités de travail font partie du contrat de travail, l’aménagement de la semaine de 4 jours passera forcément par une révision du contrat de travail.
Alors, prêts à sauter le pas et à proposer la semaine de 4 jours dans vos associations ?
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